jeudi 28 avril 2011

Yvon NOUAZÉ




L'oblitération mécanique en France, tome I, 2006
L'oblitération mécanique en France, tome II, 2010


Yvon Nouazé a commencé à s'intéresser aux flammes illustrées dans les années cinquante. Puis, au début des années soixante, avec le secours du Monde des Philatélistes, il approfondit ses connaissances et s'inscrit ensuite à l'ASCOFLAM (devenue plus tard l'ASCOFLAMES), puis un peu plus tard à la SCOTEM.
Mais en 1978 la lecture de l'ouvrage de  Claude Ablard intitulé : Tout — sauf ce qui manque — sur les oblitérations mécaniques, dans lequel l'auteur abordait la classification des machines à partir de leurs empreintes, lui donne une nouvelle approche de l'étude des flammes. Ce sera le début de ses recherches sur les essais et les mises en service des machines à oblitérer.
Il va alors fréquenter la Bibliothèque du Ministère des PTT, avenue de Ségur, la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, les Archives Nationales et L'Institut National de la Propriété Intellectuelle. C'est ainsi qu'il va identifier les machines Garcia, Savava, Columbia, Havas, Sylbe et Pondorf, Bafra, Rototype,  ainsi que des rouleaux manuels (dont l'empreinte est quelquefois  fort semblable à celles apposées par les machines à empreintes continues). Il va apporter des précisions sur les concours techniques de 1951 et 1952 qui ont débouché sur les machines Sécap H et He puis KR et KE, etc. Ces découvertes ont donné lieu à de nombreux articles.
Un premier ouvrage — Le guide de l'oblitération mécanique — déjà publié par la FFAP, paraît en 1990 et reprend une partie de ces résultats. C'est en 2006 que paraît L'oblitération mécanique en France, suivi en 2010 du second tome, toujours édités par la FFAP. Ces deux tomes totalisent 800 pages. Le premier a été récompensé par un diplôme de médaille de Grand Vermeil lors de l'Exposition nationale de 2006 et a reçu le Prix littéraire de l'Académie de Philatélie en 2007.

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